Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

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 Résultat de la recherche de Percef. II, R., t.2 
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     ABATTRE1          ABATTRE2     
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Tel est abattu à la joute qui depuis se venge à l'épée. : [Deux chevaliers viennent d'en abattre douze dans un tournoi, un des chevaliers abattus n'accepte pas la situation et rêve de vengeance]...nous faisons grant niceté et grant recreantise que deux chevaliers de nostre compaignie ne suyvent les chevaliers pour vengier nostre honte a l'espee, car tel est abatu a la jouste qui depuis se venge a l'espee. (Percef. II, R., t.2, c.1450 [c.1340], 222).

Rem. Hassell 244, V19.

2
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     AMI     
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Plus est léger à conquérir ami que à tenir : Ce n'est pas si grant sens de pourchassier avoir ne acquerre amis comme il est de les garder. (Percef. II, R., t.2, c.1450 [c.1340], 392). Pour che dist on, c'es vrai : il n'est avoir furny Qui vaille en nul endroit avoir .I. bon amy Et s'est honneur aprez du ["de l'ami"] bien warder oussy C'on ne le puist reprendre. (Jourd. Blaye alex. M., a.1455, 352). Plus fort est amy a garder Beaucoup qu'il n'est a acquerir, Amour est facile a perir Qui ne la scet contregarder. Par ung seul petit discorder Deffault amour (Paraboles Maistre Alain H., 1493, 86).

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     AVARE     
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Avare est toujours souffreteux : ...aver est tousjours souffreteux, car aussi grant mestier a il du sien comme de l'autuy, car qui plus a, plus convoite (Percef. II, R., t.2, c.1450 [c.1340], 390).

Rem. Hassell 45, A212.

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     AVENTURE     
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Les aventures adviennent au profit de ceux qui leur profit savent en faire : Beau filz, toutes aventures adviennent au preu de ceulx qui leur preu en scevent faire et font, car toutes choses sont faictes pour deux raisons, par la pourveance de Dieu ou par la souffrance. (Percef. II, R., t.2, c.1450 [c.1340], 394).

Rem. Morawski 630 : En aventure gist beau cop

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     CHASTI     
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Chasti de père doit être doucement reçu d'enfant et fermement retenu : Beau filz et vous mes cousins, retenez ce que je vous ay dit. Chastoy de pere doit estre doucement receu d'enfans et fermement retenu, car nul est si desirant d'enseigner l'enfant comme est le pere. (Percef. II, R., t.2, c.1450 [c.1340], 394).

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     CHEVALERIE     
Le bon chef fait la bonne chevalerie : "...Je n'y fuz que ung seul homme, la chevalerie qui avecques moy estoit, qui les proesses firent, en doivent avoir l'onneur. -Sire chevalier, dist le roy, vous dictes vostre plaisir , mais le bon chief fait la bonne chevalerie..." (Percef. II, R., t.2, c.1450 [c.1340], 121).
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     CHEVALIER     
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Chevalier ne peut être de haute valeur s'il n'aime : Comment, sire chevalier, dist Zelande, estes vous sans amie ? - Par ma foy, damoiselle, dist Troÿlus, oÿl. - Certes, dist la pucelle, c'est faulte pour vous, car chevalier ne puet estre de haulte valeur s'il n'aime. - Pucelle, dist Troülus, ce poise moy grandement. (Percef. II, R., t.2, c.1450 [c.1340], 199).

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     CLERC     
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Le clerc qui suit les vices et fuit les vertus n'est pas clerc : ...le clerc qui sieut les vices et fuyt les vertus n'est mie clerc, les vices qui sont en luy luy tollent qu'il ne doit estre nommé clerc ne appellé entre les clercs, car plus est reprochié a ung blanc drap d'une seule goutte de sang que ne seroit ung bureau s'ilestoit toullié en ung fumier. (Percef. II, R., t.2, c.1450 [c.1340], 255-256).

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     CONNAÎTRE     
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On ne connaît pas bien l'homme à l'asseoir au manger, mais au lever : [Parmi d'autres recommandations d'un père à son fils] Beau filz, l'on ne congnoist mie l'omme a la parolle tant seullement, mais a l'oeuvre (...). L'on ne congnoist pas bien l'omme a l'assir au mengier, mais au lever (Percef. II, R., t.2, c.1450 [c.1340], 393).

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     CONVOITER     
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Qui plus a plus convoite : N'est souffisance qui soit en elle [Avarice] ; tant plus a, tant plus convoite, comme ung ytropique plus boit plus a soif, ung feu plus a debois et plus art (GERS., Avarice G., 1403, 873). ...aver est tousjours souffretaux, car aussi grant mestier a il du sien comme de l'autuy, car qui plus a, plus convoite (Percef. II, R., t.2, c.1450 [c.1340], 390). Ensy est il d'avoir : celui qui pluz en a Tousjours de pluz en pluz avoir convoitera, Nuz homme ne s'en restanque. (Jourd. Blaye alex. M., a.1455, 564).

Rem. Morawsli 2080 : Qui plus a plus covoite ; Hassell 29, A5 ; DI STEF. 704a, plus.

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     COURROUX     
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Femme montre plus de courroux au dehors qu'elle ne fait au coeur : Ha ! sire chevalier, ne vous destourbez ainsi devant ce que vous sachiez autrement le courroux de la royne. Par aventure n'est il pas ainsi que vous cuidiez. C'est maniere de femme qu'elle monstre tousjours plus grant courroux au dehors qu'elle ne fait au coeur. (Percef. II, R., t.2, c.1450 [c.1340], 137).

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     ENNEMI     
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Il n'est point de si mauvais ennemi que le familier/le privé : Quar anemis plus dangereus, Plus mauvais ne plus perilleus Ne pues avoir que tes privez Et qui de toi sont dirivez (GUILL. DIGULL., Pèler. vie hum. S., c.1330-1331, 133). ...il n'est chose plus perilleuse Ne pestilence plus crueuse Que d'avoir privé ennemi. (LE FÈVRE, Lament. Math. V.H., c.1380, 65). ...et n'est point de si maulvaix ennemy que le familier. Il me fait mal d'en plus parler pour l'esperance que j'ay que ledit duc de Bourgoigne se ravise, et que il recongnoiste la grant et enorme faulte et les grans et innumerables maulx qui par son pere et luy sont advenus, et que il se reduira a sa souche et a celuy qui est son vray chef et le mien. (JUV. URS., Aud. celi, 1435, 186). ...Salomon dist : "Ce dient les sages que il fait meilleur habiter entre loupz et serpens que avecques femme hayneuse" Homme n'avra ja plus mortel ennemy que le privé. (Percef. II, R., t.2, c.1450 [c.1340], 393).

Rem. Morawski 925 : Il n'est pire ennemy que son presme et 1410 : Nus ne puet tant grever con privez anemis.

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     FAIRE     
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On fait volontiers ce qu'on voit faire à son maître : Et pour ce dist l'on que honte est au maistre qui reprent aultruy de ce qu'il est entechié. Et pour ce doit estre le repreneur tel qu'il puisse reprendre sans estre reprins affin que le repris ait plus grant confusion de son meffait et plus grant doubte de rencheoir, car l'on fait voulentiers ce que l'on voit faire a son maistre. (Percef. II, R., t.2, c.1450 [c.1340], 256).

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     FEMME     
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Male bête a en male femme/male chose est de male femme : Sans faulte, ainsi que dist Estonné, male beste a en male femme et je crois bien que ceans n'en a nulle bonne (Percef. II, R., t.2, c.1450 [c.1340], 358). Sy tost que le roy sceut ce, il dist : "Male chose est de male femme, car aussi bien en est deceu le rice comme le povre. Je m'en sçai bien a quoi tenir, mais, s'il plaist a mon Dieu, je ferai ourir la mienne de malle mort. Jamais d'elle ne d'autre ne serai cous." (Percef. V, R., c.1450 [c.1340], 615).

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     HARDI     
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Les hardis achèvent leurs besognes et les couards y faillent : Chier cousin, dist Lyriope, vostre doubte [pour déclare son amour] vous y peult bien grever en ce cas, car les hardiz achevent leurs besongnes et les couars y faillent. (Percef. II, R., t.2, c.1450 [c.1340], 123).

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     LARGESSE     
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Folle largesse est de mettre son corps pour vaine gloire et pour boban : Largesse, courtoisie, sens, proesse, vigueur, honneur sont commencement du grant honneur qui est a venir. Et ce tresor gardé, multiplié (...) ne peut estre emblé. Beau filz, folle largesse si est mectre son corps pour vaine gloire et pour beubant. (Percef. II, R., t.2, c.1450 [c.1340], 390).

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     LOUER1          LOUER2     
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Qui plus loue la personne qu'elle ne vaut, il lui fait blâme : ...aussy bien nous pouez vous faire blasme en nous loant que honneur, car qui plus loe la personne qu'elle ne vault, il luy fait blasme. (Percef. II, R., t.2, c.1450 [c.1340],).

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     MANGER     
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Après tous déduits il convient de manger : Sire chevalier, il convient que nous mengons ung pou, vous et moy, car aprés tous deduitz convient mengier. (Percef. II, R., t.2, c.1450 [c.1340], 136).

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     PARLER     
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On ne peut pas toujours parler de la même chose : Or alons souper, il en est temps, tousjours ne puet l'on pas parler d'une chose. (Percef. II, R., t.2, c.1450 [c.1340], 123).

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     PENÉ     
Mal est pené, qui n'est gardé. "Il est mal gardé celui qui n'est pas mis sous pêne, sous le verrou" : Lors luy souvint d'un proverbe qu'il avoit oÿ dire plusieurs fois en telle maniere : "Mal est pené, qui n'est gardé." (Percef. II, R., t.2, c.1450 [c.1340], 97). [GD VI, 78c, éd. 1528]
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     PLEUR     
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Après pleurs, ris : Des maulx passez ne peult chaloir, Car je vous fay bien a sçavoir : Aprés plours, ris (Percef. II, R., t.2, c.1450 [c.1340], 54).

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     PUCELLE     
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On n'a pas l'amour des pucelles pour néant : Sire chevalier, dist le roy, l'on n'a pas l'amour des pucelles pour neant. Paine convient avoir a l'acquerre, et que plus couste a l'avoir et a l'acquerre, tant mieulx saveure. (Percef. II, R., t.2, c.1450 [c.1340], 123).

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     REPRENEUR     
Le repreneur doit être tel qu'il puisse reprendre sans être repris : Et pour ce doit estre le repreneur tel qu'il puisse reprendre sans estre repris affin que le repris ait plus grant confusion de son meffait (Percef. II, R., t.2, c.1450 [c.1340], 256).
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     SAISON     
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Toute chose a sa saison : Or dit aucuns ceste raison Que chascune chose a saison D'estre selonc son temps loée, Car quant loange est affermée D'une chose, s'elle en dechiet, Au loant malement meschiet, Dont il puet estre diffamez Et meins prisiez et meins amez, Car trop a esté deceüs, Quant li contraires est sceüs De qui il avoit mis avant, Se li puet on mettre au devant Et par maniere de reproche. (MACH., D. Aler., a.1349, 376). Ainsi de vo tresor avient Qu'il accroist toudis en richesse Quant on en fait plus grant largesse. Et se vous en estes avere, Tresbelle, foi que doi saint Pere, Bien vous en porrés repentir, Car je vous di, et sans mentir : Toutes choses ont leur saison. Je n'i met nulle autre raison, Car vous n'estes pas au raprendre, Si que bien me poez entendre. (MACH., Voir, 1364, 254). Espoir, uns temps encor venra Que plus penser m'i couvenra, S'en sentirai lors mieuls les gloses, Car leurs saisons ont toutes coses (FROISS., Joli buiss. F., 1373, 106). Toutes coses ont leur saison (FROISS., Méliad. L., t.2, 1373-1388, 2). Et lors commencha moult fort a plourer [la dame nommée Arcade], et quant Tronc le perchoit, sy dist : "Touttes choses ont leur saison, car tamps est de labourer et tamps de reposer ; et tamps de disner et tamps de plourer. Et sont deux choses contraires de plourer et de disner, car on pleure pour desplaisanche et on disne pour plaisanche, et on peut mieulx recouvrer a plourer qu'a disner..." (Ysaÿe Triste G., p.1400, 361). ...toutes chouses, selon que dient les sages, se devent user par leurs saisons. (LA CÉPÈDE, Paris Vienne K., 1432, 206). Et leurs ordonnances et leurs atours ne peuent estre de haulte valeur devant ce que le soleil soit sur l'esconser, car vous sçavez que toute chose doit actendre sa saison pour quoy elle est faicte. (Percef. II, R., t.2, c.1450 [c.1340], 182). Sire chevalier, je ne suis pas venue presentement icy pour respondre a voz argumens et aussi l'eure ne le doit pas, car elle est ordonnee a faire deduis et prendre repos. Tout a temps vendrez vous le matin a avoir sur ce conseil, sy vous en deportez a tant, car toutes choses doivent attendre leur saison et certes ceste ne l'a pas. (Percef. V, R., c.1450 [c.1340], 311). Toutes choses ont leur saison. (MIÉLOT, Prov. U., 1456, 199). Bien peut le jeune mal fuyr, Si se veult regir par raison, Et qu'il s'en vayse recuillir Avec gens de bonne maison. Il n'est riens que n'aye saison, Quant par saison la chose est prinse. Il en vient du bien a foison, Aussi du jeune qui l'advise. (Pass. Auv., 1477, 119). Le temps au temps point ne ressemble, L'esté brusle tout, l'yver tremble. Toutes choses ont leur saison. (ALECIS, Blas. faulses am. P.P., a.1486, 197).

Rem. Morawski 2395 : Tute[s] choses unt lour sesoun ; Hassell 76, C198 ; DI STEF. 785c, saison.

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     TRUIE     
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Les pourcelets amendent ce que la truie méfait "Les fautes des parents rejaillissent sur les enfants" : ...Et puis s'est escriés, a moult haute raison : "Amulainne d'Orbrie, fil au putain, glouton, Vostre homme comparroient le vostre traÿson : Che que la truie fait, les pourchiaus demand'on." (Bât. Bouillon C., c.1350, 180). Et Glorians s'escrie : "Fel lères maléois, Vous avés comparé che que nous fait Gaufrois". Che que le truie fait, compère mainte fois Li petis pourchelez, dont che n'est mie drois. (Baud. Sebourc B., t.1, c.1350, 100). Maiz chascun des enfans une croix apporta Qui molt m'a fait panser qu'a tort on les greva, Maiz ce fu par la mere qui vers moy folÿa, Et vous avés molt bien ouÿ dire pieça Que ce que truye fait le porcel comparra. Obaÿr me convint ad ce c'on en jugia. (Flor. Octav. L., t.1, c.1356, 364). Je le dy pour ung fait Dont tout le paÿs ruye, Car ce meffait la truye Qu'amendent pourcelet, C'est verité. (Percef. II, R., t.2, c.1450 [c.1340], 157).

Rem. DI STEF. 723b, pourceau.

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     VAINCRE     
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Qui dure/souffre vainc : On recorde, et s'est avenu Souvent, que pluseurs sont venu A leur entente seulement Par souffrir bien et humblement ; Qu'humblement souffrir a la fie Maint dur cuer veint et amolie, Et li proverbes qui recorde : "Qui sueffre, il veint", bien s'i acorde. (MACH., R. Fort., c.1341, 68). Et se dit on : "Qui sueffre, il veint" ; Et s'est vertueus qui bien feint. Einsi toutes les veinquera Par souffrir, n'il ne trouvera Donjon, closture ne muraille, N'autre voie, qui mieus y vaille. (MACH., D. Lyon, 1342, 232). Nulz ses torfaiz n'adrecera, Maiz cilz qui pacience ara En tout ce qui luy avenra, Tant qu'il le puist bien endurer, Pourra longues vivre et durer : Car qui sueffre en la fin vaincra. (DESCH., Oeuvres Q., t.4, c.1370-1407, 253). Cellui vaint qui seuffre. Se tu veulz vaincre, il convient que tu aprennes a souffrir. (Percef. II, R., t.2, c.1450 [c.1340], 391). En se tenant sur sa garde, on peult bien guerroyer son ennemy sans coup ferir, et dit-on voullentiers : Qui dure, vaincq. (BUEIL, II, 1461-1466, 230). Mais Marguerite en qui vertus s'avoie, Tire en Savoye et s'y ara sa vie ; Dieu qui tout scet mieux que ne le sçavoie Soit en sa voye et partout le convoie, Sy qu'on le voye en triumphe assouvie ; Tousjours n'a mie esté sa bonne amie Nostre ennemie, adversité fort dure, Mais enfin vaincq qui sagement endure (MOLINET, Faictz Dictz D., 1467-1506, 368).

Rem. Morawski 1060 : Li bon soufreor vaint partout et 2193 : Qui veut vaintre il doit souffrir ; Hassell 99, D132 et l 231, S108 ; DI STEF. 276b, durer et 293c, endurer.

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     VAINCRE     
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Qui ne peut se vaincre, il n'a droit a vaincre autrui : Luyte à ta char, vaint toy mesmes, sy feras haulte proesse. Qui ne se puet vaincre, il n'a droit a vaincre autruy (Percef. II, R., t.2, c.1450 [c.1340], 394).

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     VANTEUR     
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Vanteur ne fait à croire à ses dits : Sire, dist la damoiselle, bien voy que par vantise qui de vous ysse ne serez avancié et de tant tien plus bien de vostre affaire, car vanteur ne fait croire en ses ditz. (Percef. II, R., t.2, c.1450 [c.1340], 200).

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     VIVRE1          VIVRE2     
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On doit vivre pour deux choses, son honneur et son salut : Beau filz, on doit vivre pour deux choses, c'est a son honneur et a son sauvement. (Percef. II, R., t.2, c.1450 [c.1340], 391).

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     VIVRE1          VIVRE2     
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Qui ne sait de peu vivre doit toujours être à autrui sujet : Qui ne scet de pou vivre, tousjours luy convient estre a autruy subget. Ne tien pas que je die que tu soyes aver, car aver est tousjours souffreteux (Percef. II, R., t.2, c.1450 [c.1340], 390).

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